giweather joomla module
SEBOGO ELIE

SEBOGO ELIE

Promotion immobilière au Burkina : 105 projets sur 400 jugés recevables

En tout, 105 projets immobiliers ont été retenus suite à l’examen de 400 demandes d’approbation de projets immobiliers au Burkina Faso. Le rapport de la commission ad hoc, instruit à cet effet par le ministre en charge du développement urbain, a été rendu public ce lundi 17 janvier 2022 à Ouagadougou.

L’on retient que ce sont 92 promoteurs, sur 275, qui ont introduit les 400 demandes. Après donc analyse de celles-ci, 295 dossiers ont été rejetés. Si les 105 autres projets sont jugés recevables, ils doivent cependant encore suivre le processus de validation avant approbation.

Selon le rapport, la capitale à elle seule détient 237 projets des 400 qui ont été examinés et mobilise ainsi plus de 18 000 hectares. Les terrains des projets dits “irrecevables”, pour n’avoir pas respecté les normes édictées, seront rétrocédés pour une utilisation agropastorale, par exemple. C’est ce qu’a laissé entendre le directeur général de l’architecture, de l’habitat et la construction, Aimé Soubeiga.

« Les terrains des projets dits “irrecevables” pour n’avoir pas respecté les normes édictées seront rétrocédés à une utilisation agropastorale par exemple », a déclaré le directeur général de l’Architecture, de l’habitat et la construction, Aimé Soubeiga

« S’il faut aujourd’hui rejeter beaucoup de dossiers qui ne respectent pas le plan d’aménagement, c’est parce que nous n’arrivons pas souvent à faire le contrôle en amont », précise Me Bénéwendé Stanislas Sankara, ministre du développement urbain, de l’habitat et de la ville.

Le ministre a ensuite déploré le fait que les populations reviennent s’installer, la plupart du temps, dans des zones inondables après avoir été indemnisées. Idem pour ceux qui construisent des édifices dans des zones dites interdites.
« Il faut passer à une autre étape du contrôle et rétablir une gouvernance vertueuse dans ce secteur-là. C’est pourquoi le gouvernement a voulu que la direction générale de l’architecture, de l’habitat et la construction devienne un établissement administratif pour se donner les moyens de sévir », a-t-il signifié.

A Saaba, une quarantaine de promoteurs immobiliers “hors la loi”

Selon Me Bénéwendé Sankara, sur une quarantaine de promoteurs immobiliers présents dans la commune de Saaba, seuls quatre sont en règle. Le reste des autres promoteurs “hors la loi” mobilisent plus de 4 000 hectares, a-t-il indiqué. Après l’annonce de ces chiffres, le ministre s’interroge sur la meilleure manière de remédier définitivement à cette tendance.

« S’il faut aujourd’hui rejeter beaucoup de dossiers qui ne respectent pas le plan d’aménagement, c’est parce que nous n’arrivons pas souvent à faire le contrôle en amont », précise Me Bénéwendé Stanislas Sankara

Au regard de l’ampleur de l’accaparement des terres suite aux rapports et conclusions de plusieurs commissions d’enquête, l’Etat a dû prendre des mesures conservatoires. Il s’agit notamment de la suspension du traitement des demandes d’approbation de projets immobiliers qui a permis de mettre en instance plus de 400 projets immobiliers. Mais aussi celle de la délivrance de l’agrément sur la promotion immobilière qui a permis de bloquer à 275, le nombre de promoteurs immobiliers autorisés à exercer. « Il y a des promoteurs immobiliers qui ont une dizaine de dossiers dans plusieurs localités, c’est ce qui explique le ratio », a souligné Me Bénéwendé.

Les journalistes présents à la conférence de presse sur l’examen des demandes d’approbation des projets immobiliers

L’objectif de ces suspensions vise à offrir les moyens au ministère en charge de l’habitat d’opérer les réformes appropriées pour définir des conditions plus idoines d’exercice de la profession. Ainsi, un projet de loi a ainsi été élaboré, adopté en conseil des ministres puis introduit à l’Assemblée nationale.

C’est dans ce cadre que le ministre Sankara a instruit par arrêté, l’analyse des 400 demandes d’approbation en instance depuis quelques années. « Si certains promoteurs immobiliers nous ont reproché le temps mis pour analyser leurs demandes d’approbation, aujourd’hui, nous pouvons dire que le débat est clos avec le rapport de la commission ad hoc », a-t-il affirmé.

À l’issue donc de la publication des résultats du présent rapport, l’ensemble des promoteurs recevront individuellement une lettre du ministère qui lui dira si son dossier a été accepté ou pas. Une cellule d’information a été mise en place pour offrir de plus amples informations aux promoteurs qui le désirent.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

 
 
Burkina Faso : Les trois défis du colonel-major Omer Bambara, nouveau chef d’état-major de la gendarmerie

Le chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le colonel-major Omer Bambara, promu le 6 octobre 2021 à ce poste, a officiellement pris fonction, ce vendredi 22 octobre 2021 à Ouagadougou, sous la présidence du Chef d’État-major général des Armées.

Sitôt "armé" des attributs de son commandement, le chef d’état-major de la gendarmerie nationale a décliné les défis. Ils sont au nombre de trois.
"Le premier défi qui saute à l’oeil, c’est évidemment le défi sécuritaire", obseve le colonel-major Omer Bambara. Il note à cet effet que la criminalité a été portée dans certaines zones du pays, à l’échelle d’une terreur qui endeuille, qui inquiète et qui suscite des interrogations.

"Je garde le regard fixé sur l’impérieuse nécessité de contribuer utilement à la recherche de résultats concrets. Seuls de tels résultats peuvent arrêter ces deuils, lever ces inquiétudes et donner des réponses claires à ces interrogations. C’est là un défi majeur", décline celui-là même qui est, depuis septembre 2020, expert composante Police MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations-unies en République démocratique du Congo).

Un défilé des composantes de la gendarmerie nationale a clos la cérémonie de prise de fonction.

Le deuxième défi qu’il a présenté est celui organisationnel. "Après une soixantaine d’années d’existence, la gendarmerie nationale burkinabé a atteint un niveau de croissance tel que les questions relatives à sa structuration et à son ancrage auprès des populations et des institutions, se posent comme une alternative souhaitable", poursuit le chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le colonel-major Omer Bambara pour qui, une telle alternative ne peut se réaliser que par une vision et une dynamique partagées.

Le troisième challenge "qui coule de source" est, tient-il, professionnel. "Dans un monde en pleine mutation, la recherche de l’excellence, et donc du professionnalisme, se présente aux hommes et aux organisations comme une voie incontournable à même de conduire vers un développement durable. Mieux, la justice apparaît de nos jours et à notre ère, comme la clé de voûte pour le mode de gouvernance de sociétés apaisées. (...). En tant qu’auxiliaires de justice, les gendarmes se doivent, tous ensemble, d’éviter les sentiers tortueux et sombres de la médiocrité, de la facilité et des raccourcis afin d’emprunter ceux plus nobles de la rigueur morale, de la rigueur comportementale, de la rigueur militaire et de la rigueur dans l’application des lois et règlements de notre pays. Et ça, ce n’est pas forcément gagné. C’est là, un défi constant", a-t-il lancé.

Selon le nouveau guide de la gendarmerie, pour relever ces challenges, il faut de la cohésion. Cohésion, d’abord en interne, et ensuite avec les "confrères" militaires et para-militaires avec qui, le corps partage des parcelles de responsabilités en matière de défense et de sécurité intérieure.

Colonel-major Omer Bambara, qui remplace ainsi à ce poste de commandement, colonel Omer Tapsoba (avril 2017-octobre 2021), arrive à un moment où les actes terroristes et de banditisme gagnent des localités jusque-là épargnées et où celles identifiées depuis quelques années comme "zones rouges", connaissent, pour certaines, un niveau de dégradation inquiétant.


Lire aussi : Forces armées nationales burkinabè : Qui sont les nouveaux chefs ?


Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

 

Le Burkina Faso ouvre les émissions du mois de septembre sur le marché monétaire de l'UMOA avec une belle levée de 27,5 milliards FCFA à un taux d'intérêt de 6,10% auprès des investisseurs de la région.

Cette levée s'est faite à l'issue d'une émission d'obligations de relance (ODR) de maturité 7 ans. Suscitant un emballement chez les investisseurs, l'opération a enregistré un carnet d'ordres de 119,33 milliards FCFA. Rapporté à l'enveloppe de 25 milliards FCFA initialement sollicitée par le Burkina Faso, le taux de sursouscription ressort à plus de 400%.

Six des 8 pays membres de l'UEMOA ont pris part à l'émission. Les investisseurs du Bénin ont le plus montré leur intérêt pour les titres publics du pays. Ils ont à eux seuls soumissionnés plus de 33 milliards FCFA quant ceux du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire ont respectivement proposé 30,8 milliards FCFA et 27,2 milliards FCFA.

Au vu de l'enthousiasme des investisseurs, les prix marginal et moyen pondéré de l'obligation de coût 10 000 FCFA ont enregistré des surcotes de 196 FCFA et 221 FCFA au terme des adjudications. Le rendement moyen pondéré est lui ressorti à 5,69%.

Olivia Yao

Publié le 01/09/21 18:57

Le Burkina Faso lève 27,5 milliards FCFA sur le marché de l’UMOA (sikafinance.com) 

 
RFI
 
L'ancien président Laurent Gbagbo, ici à Abidjan le 27 juillet 2021. Fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) miné par les divisions, Laurent Gbagbo a proposé le 9 août 2021 la création d'un nouveau parti politique, indique un communiqué du FPI GOR publié à l'issue d'une réunion de ses instances dirigeantes.© REUTERS - LUC GNAGO L'ancien président Laurent Gbagbo, ici à Abidjan le 27 juillet 2021. Fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) miné par les divisions, Laurent Gbagbo a proposé le 9 août 2021 la création d'un nouveau parti politique, indique un communiqué du FPI GOR publié à l'issue d'une réunion de ses instances dirigeantes.

En Côte d'Ivoire, Laurent Ggagbo a proposé, ce lundi 9 août, à la réunion du comité central extraordinaire du FPI canal historique, la création d’un nouveau parti politique. L'ex-président ne souhaite pas s’engager dans une bataille juridique avec son ancien Premier ministre, Pascal Affi N’Guessan qui dirige l’aile légale du FPI. C'est ce qu'indique le communiqué final. Le nouveau parti, selon des sources RFI, pourrait naître en octobre, au plus tard.

C’est après un long hommage aux militants du parti décédés, en présence de leurs familles et après des confidences aux allures de déballage sur son ancien premier ministre, Pascal Afi N’Guessan, que Laurent Ggagbo a annoncé la création d’un nouveau parti, rapporte notre envoyé spécial à Abidjan, Jean-Luc Aplogan. Pour justifier son option et de « laisser le FPI à Affi N’Guessan » a lancé cette parabole : « Sur le chemin de la lutte, on rencontre souvent quelques écueils. Quand tu marches et que tu vois une pierre, tu ne te bats pas contre la pierre. Tu la contournes ou tu sautes. » Un participant qui approuve, explique que cela permettra de travailler sereinement.

L’obstacle dont parle l’ancien chef de l’État qui s’est exprimé pendant une demi-heure, c’est Affi N’Guessan, président de l’aile légale du FPI, accusé encore « d’avoir pris le parti en otage ». La crise remonte à 2014. Dernier épisode : la condamnation de la tenue du comité central de ce matin par le camp Affi N’Guessan. Il en organise d’ailleurs un, le 14 août prochain.

Un nouveau parti pour octobre

Laurent Gbagbo veut son nouveau parti rapidement comme le confirme, Franck Anderson Kouassi, un des porte-parole de son camp : « Une structure préparatoire va se mettre en place dans une dizaine de jours pour préparer de façon concrète ce congrès constitutif du nouveau parti qui va naitre au plus tard fin octobre ».

Jusqu’au bout, Laurent Gbagbo a évité de régler directement la crise avec son ancien Premier ministre. Ce dernier s’est même plaint de ne pas avoir eu de réponse à une demande d’audience. À l’heure où il prône la réconciliation, pourquoi Laurent Gbagbo ne l’entreprends pas au sein de sa formation politique ? Son lieutenant prend sa défense : « Ça aussi, c’est une voie de la réconciliation. Il guerroie avec le président, ce dernier lui laisse le parti on va créer un autre. Je ne sais pas s’ils vont se voir ».

Au comité central de ce matin, il y avait deux stars : Simone Gbagbo, très ovationnée à son arrivée, et Laurent Gbagbo lui-même, très applaudi à son apparition et pendant son discours.

Du côté du FPI-légal, on prend acte de l'annonce de Laurent Gbagbo. La création de ce nouveau parti par l'ancien président ivoirien clarifie la situation, estime Issiaka Sangaré, le secrétaire général et porte-parole du FPI. Issiaka Sangaré dit ne pas craindre l'hémorragie de ses adhérents : « Déjà en 2019, d'aucuns avaient craint une hémorragie et celle-ci n'était intervenu. Les militants ont compris que l'environnement a évolué qu'il y a de nouvelles priorités et que le parti doit se projeter sur des lendemains qui permettent d'apporter des solutions réelles. Nous avons même bon espoir que beaucoup d'Ivoiriens vont nous retrouver. » Tandis que pour Pascal Affi N'Guessan qui réagit sur son compte Facebook, Laurent Gbabgo « endosse de manière assumée devant nos compatriotes et devant l'histoire la responsabilité du schisme qui marque désormais l’épopée du FPI ».

msnewslogo

PREVISIONS VALABLES JUSQU'AU 07 AOUT 2021 A 18 HEURES

 

Au cours de cette soirée et cette nuit, on observera un ciel très nuageux avec des manifestations pluvieuses accompagnées ou non d’orages sur les localités du Sud, du Sud-ouest, du centre et de l’Ouest du territoire.

Dans la journée de demain, le ciel restera en général très nuageux avec des possibilités de pluies parfois accompagnées d’orages dans certaines localités de l’Est, du Sud, du Sud-ouest et de l’Ouest du pays. 

Les températures maximales seront stationnaires ou en hausse comparativement à celles de la période

écoulée.

 

Source: ANAM Burkina

 

 

Finance: La BICIAB devient Vista Bank

2 juillet 2021, 1:34 pm

Burkina Faso : La BICIAB change de nom et devient Vista Bank

LEFASO.NET vendredi 2 juillet 2021 à 11h00min
 
Burkina Faso : La BICIAB change de nom et devient Vista Bank

Le président du Groupe Vista, Simon Tiemtoré, accompagné de ses proches collaborateurs, a animé une conférence de presse, ce jeudi 1er juillet 2021, au cours de laquelle il a dévoilé la nouvelle identité de la Banque internationale pour le commerce, l’industrie et l’agriculture du Burkina (BICIAB). Désormais, la BICIAB s’appellera « Vista Bank ». Ce changement de dénomination devra permettre à la banque d’évoluer pour se rapprocher davantage de la clientèle. L’acquisition de la participation majoritaire de BNP Paribas (une banque française) au capital de la BICIAB élargit le réseau d’agences bancaires de Vista au Burkina, qui comptait déjà 22 agences en Guinée, neuf agences en Gambie et 19 agences en Sierra Leone.

Le Groupe Vista est une société holding de services financiers dont l’objectif est de créer un Groupe d’institutions financières panafricain d’excellence et de contribuer à l’inclusion économique et financière en Afrique. L’acquisition de la BICIAB marque un point d’entrée stratégique de cette société dans le marché de la zone de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA). Son objectif en tant que groupe, c’est d’être présente dans 20 pays d’ici à l’horizon 2025 afin de lier des zones économiques qui ont des synergies.

Le Burkina sert de tremplin pour pouvoir opérer dans toute la zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest. Si une chose définit la mission de Vista Burkina, c’est de contribuer à l’essor de l’économie burkinabè. Le président du Groupe Vista, Simon Tiemtoré, se donne les moyens pour y arriver. « Nous avons un personnel qui a été très bien formé, un directeur général d’une très grande expérience et un président du conseil d’administration qui a une présence locale qui ne se démontre plus. La directrice du Groupe Vista est également présente », a-t-il égrené.

Compter parmi les principaux acteurs bancaires du Burkina

L’institution bancaire a aussi pensé à une dose d’innovations pour pouvoir se distinguer sur le marché et compter parmi les principaux acteurs bancaires du Burkina. A travers sa capacité de mobilisation interne et externe, elle prévoit appuyer les secteurs clés de l’économie burkinabè que constituent l’eau, l’énergie, mais aussi les secteurs sociaux qui sont parfois délaissés par des banques, constate M. Tiemtoré. Un accent particulier sera mis sur les femmes et les jeunes.

Le secteur agricole n’est pas en reste. L’objectif poursuivi étant, selon le président, de promouvoir la production en passant par la transformation locale jusqu’à la commercialisation. En plus des produits classiques pour les PME et les entreprises, Vista Bank ambitionne apporter un système core Banking beaucoup plus agile qui permettra la mise en place d’une stratégie commerciale orientée vers le numérique. « La BICIAB aujourd’hui a une belle clientèle. Il est important pour nous de pouvoir offrir aux nouveaux clients, que nous espérons conquérir, des produits innovants en matière de digitalisation afin qu’ils puissent avoir accès à la banque sur les portables », se justifie M. Tiemtoré.

Service-Dynamisme-Vision, tel est le slogan de la nouvelle banque au service de la nouvelle génération. Avec 20 années d’expérience dans le domaine bancaire et dans plusieurs pays de la sous-région (Mali, Burkina, Sénégal) et à l’internationale (BNP Paribas France), Mohamed Ba en est le directeur général. Le choix s’est porté sur lui au regard de son dynamisme, sa maîtrise du marché. En plus de partager la vision de Vista, M. Ba à la capacité de pouvoir diriger une équipe et de prendre des décisions. C’est du moins ce qu’a confié le président Tiemtoré. Le président du conseil d’administration, Seydou Diakité, a abondé dans le même sens : « Il connait mieux la maison ainsi que l’équipe de la banque. Il est capable aujourd’hui d’être à l’écoute du personnel et du marché (…) ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

 

Accès à l’eau potable : Le Premier ministre et le ministre de l’Eau sont-ils à l’écoute des citoyens ?

Christophe Dabiré a fait la synthèse de l’ensemble des politiques publiques que déroule son gouvernement pour le bien-être des Burkinabè.
Dans le secteur de l’eau, c’est toujours la promesse « zéro corvée d’eau » qui reste la référence des actions du gouvernement en matière d’accès à l’eau potable pour les populations. Dans son discours, ce dernier reste convaincu que les actions du gouvernement ont amélioré l’accès des populations à l’eau potable.
Chiffre à l’appui – le taux d’accès à l’eau potable est passé de 72,4 % en 2016 à 76, 4% en 2020.

Pour le commun des citoyens, difficile de comprendre le sens de ces chiffres. A Kaya, des secteurs manquent d’eau potable. Des quartiers peuvent passer des semaines sans une goutte d’eau.

A Nagrin à Ouaga, l’eau est une ressource rare. Depuis juin 2020, les abonnés de l’Onea vivent un cauchemar avec des factures aux montants ahurissants.
A Djibo, en 2019, c’est une citerne remplie d’eau qui a dû ravitailler les populations.
Combien de forages parmi ceux construits ou réhabilités ne fonctionnent presque plus.

Des centres de santé qui manquent d’eau. Mais rien de tout cela ne ressort dans la situation de la nation présentée par le Premier Ministre.
Bref ! Espérons que notre Premier ministre est au courant de la réalité des citoyens qui ne se traduisent pas dans les taux d’accès actuels.

Bassératou K.

Dans le but du renforcement des capacités et opérationnalisation du centre climatique régional pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso a été désigné comme pays pilote. Le lancement du projet s’est tenu ce jeudi 27 mai 2021 à l’Agence nationale de la météorologie à Ouagadougou.

Le Sahel et l’Afrique de l’Ouest ont le défi de produire des informations climatiques adaptées aux besoins des usagers. Les domaines de la sécurité alimentaire et la ressource en eau ont besoin de ces informations pour bien fonctionner. Dans l’objectif de contribuer au développement durable, 17 pays du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) unissent leur force. Le projet est intitulé « INTRA-ACP-ClimSA ».

Selon Dr Seydou Traoré, les acteurs du climat des pays
membres vont organiser une journée de dialogue chaque année.

INTRA-ACP-ClimSA a une durée de quatre années et sera porté par le centre régional AGRHYMET (Agriculture-Hydrologie-Météorologie) du CILSS. Au Burkina Faso, pays pilote, c’est l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) qui va assurer sa mise en œuvre.

Selon Dr Seydou Traoré, expert agro-météorologue au Centre AGRHYMET de Niamey, l’autre défi que ce projet doit relever, c’est le renforcement des services nationaux par exemple l’ANAM du Burkina Faso.

Atteindre les ODD

Présent à cette cérémonie pour le lancement officiel, le secrétaire général du ministère en charge de l’Agriculture, Yassia Kindo, a insisté sur l’importance de ce projet pour son département. « Nous accueillons avec beaucoup de satisfaction ce projet qui va améliorer les services, l’information à notre bénéficie », a-t-il affirmé.

Le secrétaire général du ministère en charge de l’Agriculture, Yassia Kindo, a indiqué qu’il va falloir contrôler le climat.

Au niveau du CILSS, la satisfaction s’affiche également. D’une manière générale, ce projet va contribuer à l’atteinte de plusieurs Objectifs du développement durable (ODD), a annoncé Koffi N’Tsougan, représentant du CILSS à cette cérémonie. Il a cité les ODD 13 (lutte contre les changements climatiques), 2 (élimination de la faim), 5 (assurer l’égalité entre les sexes), 15 (préserver et restaurer l’écosystème) et 17 (renforcer et revisiter les partenariats pour un développement durable). Ainsi, il a rassuré de l’apport de son institution pour l’atteinte des objectifs de INTRA-ACP-ClimSA.

Par la voix de Koffi N’Tsougan, le CILSS rassure son soutien pour ce projet.

Ce projet, à en croire les responsables, devrait voir le jour l’année passée n’eut été la pandémie du Covid-19. INTRA-ACP-ClimSA est une initiative de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique fiancée par l’Union européenne. Les 17 pays du CILSS et de la CEDEAO sont : Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sierra Léone, Sénégal, Togo, Mauritanie et Tchad.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net